
Papotage au " coin du feu " (salon D/s, sur IMVU, de Monsieur Dewoitine.) Eclairages sur les thèmes de la D/s offerts à votre réflexion.
05 : Certains de type de contrats D/s
Si, dans le B/D et dans le S/m, les pratiques sont au cœur de la relation, sujettes aux discussions, la relation D/s s'articule autour des droits et devoirs de chacun.
Dans la D/s, il s'agit d'organiser, harmonieusement, une relation durable et révélatrice des potentiels.
Si l'objet du contrat classique est l'échange Guidance / services, d'autres types existent, qui présentent un intérêt.
Je vais M'employer à tracer les grandes lignes de quelques-uns de ces contrats.
Cette liste n'est, en rien, exhaustive. Les types de contrat sont légions.
J'insiste sur le fait que chaque contrat est unique et se doit d'être discuté et construit autour des particularités de chacun.
1- Le contrat d'Apprentissage est destiné aux soumises débutantes et aux Dominants expérimentés. Il est, en général, offert par un couple établi.
Puisqu'il s'agit de D/s, le contrat se doit d'être équilibré, chaque partie apportant à l'autre.
Durant le temps de celui-ci, l'apprentie recevra, en toute honnêteté, clarté et franchise, les conseils, éclairages et correctifs du Dominant, dans le but de l'aider à trouver la plus grande sérénité dans sa soumission.
Si le Dominant Se devra de respecter, au mieux, les particularités et qualités de Son apprentie, Il n'aura pas le devoir de la Guider dans cette direction. Il ne sera tenu qu'à la transmission des éléments communs à toute forme de soumission D/s.
En retour, l'apprentie se mettra au service du Dominant, durant leur temps en commun, sans que celui-ci n'implique de relations sexuelles qui nuiraient à l'impartialité de la démarche.
Elle n'aura pas d'obligation de présence, n'étant apprentie que dans le temps qu'elle voudra s'y investir. Elle n'aura pas plus de devoir d'information, libre à elle de tenir le Dominant au courant de sa quête d'un Maître et de ses progrès personnels.
2- Le contrat de Protection est destiné aux soumises éclairées et aux Dominants expérimentés.
Il vise, surtout, à contenir les Dominants ne sachant pas respecter la protégée.
Durant le temps de celui-ci, la protégée recevra un collier dédié de la part du Dominant. Il devra apporter Son éclairage sur les qualités et les particularités de la protégée, cherchant à définir, avec elle, les services qui lui donnent le plus de satisfaction et à lui permettre d'y exceller. Il offrira, tout autant, Son éclairage sur les progrès de la protégée et sur les approches des divers Dominants suscitant son intérêt.
En retour, la protégée se mettra au service du Dominant, durant leur temps commun, sans que celui-ci n'implique de relations sexuelles. Elle devra tenir le Dominant informé de sa progression personnelle et de sa quête d'un Maître, pour Lui permettre d'affiner Son éclairage.
Elle n'aura pas d'obligation de présence mais, portant le collier du Dominant, donc Son nom, elle aura un devoir d'excellence en Sa présence comme en Son absence.
3- Le contrat d'essai mutuel est une étape incontournable avant l'établissement du contrat de soumission.
Durant une période laissée à l'appréciation du Dominant, chaque partie veillera à discuter de tous les termes des services attendus de l'autre, de ses limites et de ses attentes à court, moyen et long terme. Cette discussion devra porter sur chacun des points du contrat, le Dominant veillant à organiser l'échange et à le planifier, quotidiennement, afin de ne pas " laisser traîner " un flou préjudiciable.
Il peut être intéressant, pour l'établissement du dit contrat, de s'appuyer sur l'articulation des Commandements D/s.
Commandements D/s à la soumise
Dans les premiers temps d'une relation, la soumise autorise un Dominant à prendre le contrôle sur elle, Lui offrant sa soumission, elle Le nomme, alors, " Maître " . Il a, dès lors, le pouvoir d'attacher Sa laisse à son collier et de profiter du service de la soumise. Cette première configuration est provisoire et permet au Maître, comme à la soumise, de juger si la relation est viable et souhaitable.
Il est important que chacun dévoile, à l'autre, la teneur de ses attentes et de ses qualités pour donner une assise solide à la relation ou constater, rapidement, son manque d'équilibre.
Chacun est libre de mettre fin, sans rompre d'engagement, à la relation, dans cette période.
Nous parlons, là, d'une période d'observation mutuelle que certains nomment : " Période d'essai mutuel ".
Certains Dominants décident de passer Leur collier au cou de la soumise dès son offre de soumission, sans période de découverte, sans " période d'essai ".
Pour eux, il s'agit d'affirmer, très vite, leur pouvoir, prenant le risque de faire, d'une simple " erreur de casting ", la source de déchirements douloureux. Le collier, alors, au lieu de symboliser la relation, l'incarne.
Ne pas laisser, à la soumise, le temps de reprendre son souffle, alors qu'elle vient de se dévoiler sans aucune certitude d'une réponse favorable, perturbe l'enracinement de la relation en elle.
4- Le contrat de soumission est le contrat D/s classique impliquant un échange Guidance / service.
Le Maître S'y engage à Guider, avec la plus grande implication, Sa soumise vers son Unité et la soumise s'engage à œuvrer pour Son bien-être, Son équilibre, Ses plaisirs et l'harmonie autour de Lui.
Le Dominant veillera, particulièrement, à ouvrir des temps de " libre-parole D/s" et à amender, corriger ou modifier le contrat à mesure de la progression de Sa soumise et du couple.
La soumise reçoit le collier de soumission de son Maître et le porte en lieu et place du sien. Celui-ci reste l'entière propriété du Maître et se doit d'être porté et entretenu par la soumise.
Pour le Maître, offrir le port de Son collier c'est reconnaître la soumise comme Sienne, mais c'est aussi reconnaître et accepter les devoirs qu'Il a envers elle. Sa soumise est le bien le plus précieux et le plus important pour un Maître. Il Se doit tout autant à son équilibre qu'elle se doit à Ses plaisirs.
A compter du moment où elle porte Son collier, le Maître Se doit d’œuvrer, avec le maximum d'implication personnelle, à lui permettre d'atteindre à son Unité D/s, à lui ouvrir l'accès à ses qualités propres et à lui permettre d'en récolter les fruits.
Recevoir le collier de son Maître, c'est, pour la soumise, l'acceptation de la transmission du pouvoir sur sa vie, mais c'est aussi l'affirmation de sa soumission à un seul Maître. Par là-même, elle s'engage à concourir, avec la plus grande implication personnelle, aux plaisirs de son Maître et à se laisser guider dans la découverte d'elle-même.
Donc, durant ce temps de soumission et de Domination, le Maître Se doit de faire passer l'équilibre de Sa soumise avant Ses plaisirs propres. Chacun de Ses pas se doit d'aller vers la plénitude de Sa soumise et Ses plaisirs se doivent de ne pas entraver sa progression.
5- L'entrée au foyer se doit, tout autant, de donner lieu à un contrat rediscuté régulièrement, selon un calendrier préétabli.
Il s'agit, là, d'établir les modalités de fonctionnement d'un couple 24/7, ce qui est d'une immense complexité.
L'échange est, naturellement, déséquilibré, la soumise offrant sa soumission sans contrepartie définie.
Il s'agira, pour le Maître, de maintenir le couple sur la voie la plus équilibrée possible.
Ce type de contrat ressemble, souvent, à un contrat S/m, lorsque l'équilibre ne peut être établi.
A la fin de la Guidance D/s, le Maître ôtera Son collier du cou de Sa soumise.
Après une période, dont Il estimera la durée, Il pourra inviter Sa soumise à le rencontrer.
Elle Lui signifiera avoir, clairement, compris les conditions de sa soumission à Lui et offrira d'entrer à Son service, non plus pour qu'Il l'aide à devenir elle-même, mais parce qu'elle a atteint à sa propre Unité et désire se lier à Lui et Son service.
Dans ce cas, le dominant exposera, clairement, les conditions qui sont Siennes et acceptera, ou non, de la faire entrer dans Son foyer.
Enfin, s'Il accepte le pacte, le Dominant lui mettra le " collier définitif " portant Sa marque ou, tout du moins, choisi par Lui pour la soumise, le scellant définitivement à son cou.
A compter de ce moment, la relation qui unira la soumise et son Maître sera jugée comme définitive et chacun se devra d'être informé que le couple s'ouvre, après sa phase de construction, sur autrui.